La réflexologie plantaire est un soin de support de plus en plus utilisé en oncologie. Elle est reconnue pour atténuer les effets secondaires des traitements de chimiothérapies. Le but de cet article est de montrer une façon de pratiquer et d’aborder ces soins tout en tenant compte des spécificités liées à la pathologie et aux traitements des patients.
Débuter par une approche en douceur
La première séance doit toujours être douce, quitte à prendre le risque de ne pas être assez efficace. En effet, une première séance avec une pression « classique » pourrait engendrer une fatigue importante, ce qui n’est évidemment pas le but recherché. On pourra toujours augmenter progressivement la pression en fonction des réactions.
Bien sûr, il n’est pas non plus question de se contenter de faire des mouvements de relaxation, qui provoqueraient une détente passagère, mais avec très peu de bénéfices sur l’organisme.
Tout le pied doit donc être analysé pour repérer les réflexes perturbés, et ceux-ci doivent être stimulés et normalisés.
Un autre point très important est à prendre en compte et concerne la sensibilité des réflexes. Un traitement de chimiothérapie ou d’immunothérapie provoque fréquemment une diminution de la sensibilité. On peut trouver une zone réflexe perturbée et habituellement sensible sans la moindre douleur pour le patient. Dans ce cas, il faut se fier uniquement à ce que l’on ressent à la palpation et « normaliser » la zone avec nos techniques habituelles. Le bénéfice sera identique.
Fréquence, intensité et durée des séances
L’idéal est de prévoir une séance de réflexologie entre chaque cure de chimiothérapie, ou au minimum toutes les deux à trois semaines. Cela permet de faire un point précis et d’adapter constamment notre protocole de soins en fonction de l’évolution des troubles. Certains diminuent et d’autres apparaissent, d’où l’intérêt d’un suivi régulier.
La pression exercée est à adapter constamment en fonction de l’état de fatigue, de la date de la cure et des réactions faisant suite aux séances précédentes.
La durée d’un soin est identique à une séance habituelle, seule l’intensité des appuis est à moduler.
Troubles les plus fréquents
Il n’est pas possible de dresser une liste complète de tous les troubles que l’on peut soulager, mais voici quand même une liste non exhaustive :
- Douleurs et contractures musculaires
- Stress
- Trouble du sommeil
- Engourdissement dans les pieds ou les mains
- Constipation
- Diarrhée
- Fatigue
- Bouffées de chaleur
- Douleurs articulaires
- Nausées et vomissements
Pour conclure
La pratique de la réflexologie plantaire soulage un très grand nombre de troubles liés aux traitements d’oncologie.
On peut très bien pratiquer des séances « classiques ». Il est mieux de commencer en douceur et d’augmenter la force de travail au fur et à mesure des séances si cela est bien toléré. Il faut toujours prendre en compte la baisse de sensibilité des zones réflexes liées au traitement de chimiothérapie.
Des connaissances sur les pathologies rencontrées ainsi que sur leurs traitements sont indispensables pour comprendre, mais en réflexologie, une approche simple et logique donne de très bons résultats.
L’idéal est de prévoir une séance de réflexologie entre chaque cure de chimiothérapie, ou au minimum toutes les deux à trois semaines. Cela permet de faire un point précis et d’adapter constamment notre protocole de soins en fonction de l’évolution des troubles. Certains diminuent et d’autres apparaissent, d’où l’intérêt d’un suivi régulier.
La pression exercée est à adapter constamment en fonction de l’état de fatigue, de la date de la cure et des réactions faisant suite aux séances précédentes.
La durée d’un soin est identique à une séance habituelle, seule l’intensité des appuis est à moduler.
Une séance de réflexologie aidera à augmenter la qualité de vie du patient.
En général, plus les séances de réflexologie sont rapprochées au début, plus les effets bénéfiques sont ressentis dans la durée.
Le nombre de séances préconisé par patient dépend de sa fragilité et de son protocole.
La réflexologie ne se substitue pas à la médecine conventionnelle.
Le réflexologue ne peut pas faire un diagnostic, modifier un traitement ou participer à une décision thérapeutique.